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Comme un diable au fond de sa boite, Le bourgeon s’est tenu caché. Mais dans sa prison trop étroite, Il baille et voudrait respirer.
Il entend des chants, des bruits d’aile. Il a soif de grand jour et d’air. Il voudrait savoir les nouvelles Il fait craquer son corset vert.
Puis d’un geste brusque, il déchire Son habit étroit et trop court. Enfin, se dit-il, je respire, Je vis, je suis libre. Bonjour !
Paul Géraldy (1885-1983)
C’est en 1908 que Paul Géraldy - de son vrai nom Paul Lefèvre - publie son premier recueil de poèmes, ‘Les Petites Ames’. Mais il devra attendre 1912 et la parution de son second recueil, ‘Toi et moi’, pour connaître le succès. Sensible et désuète, sa poésie touche le public grâce à ses mots de tous les jours, à la simplicité de ses écrits. C’est notamment face à la gent féminine qu’il connaît sa principale reconnaissance. Côté théâtre, ses pièces traitent de questions psychologiques traditionnelles, mais plus particulièrement des relations familiales au sein de la petite bourgeoisie intellectuelle de l’entre-deux-guerres. Principalement porté sur la vie de couple, son regard, au travers de ses pièces - ‘Aimer’, 1921, ‘Robert et Marianne’, 1925... - étudie la vie à deux face au quotidien et à ce qu’il engendre : peur, monotonie, habitude, pesanteur...
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